« Le phénomène du Bouc émissaire / The Wipping Boy Phenomenon », Margrit Eichler, Sociologie et sociétés, vol. 19, n° 2, 1987, p. 163-166. ;
Citant cet article, nous utilisons l’information suivante : URI: http://id.erudit.org/iderudit/001225ar ;DOI: 10.7202/001225ar
Le numéro de la revue : Sociologie et sociétés ; Volume 19, numéro 2, octobre 1987, p. 163-165 ; Nouvelles trajectoires sociologiques ; Sous la direction de Brigitte Dumas ; Direction : Louis Maheu (directeur) ; Éditeur : Les Presses de l’Université de Montréal ; ISSN : 0038-030X (imprimé) 1492-1375 (numérique) ; DOI : 10.7202/001225ar
L’article commence par ceci : « Une invitation à discuter des problèmes de fonctionnement d’organismes allouant des subventions, particulièrement du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada qui d’ailleurs constitue la plus importante source de financement pour les chercheur(e)s en sciences sociales, est analogue à l’invitation qu’aurait un enfant à parler de ses parents : bien sûr on les aime et on ne pourrait vivre sans eux, mais… »
et se termine par ceci : « Cette modeste proposition n’abolirait pas l’«institution» des chercheur(e)s comme boucs émissaires mais, au moins, elle ferait porter leurs cris, au moment de la formulation du jugement, à l’attention des personnes qui, de par leurs décisions, produisent des victimes; l’impact exercé par les décideurs deviendrait alors d’autant plus visible. » 
Bla Bla Bouc :
« Plutôt que de dresser une liste de maux, j’ai choisi d’aborder une question seulement : ce que j’ai été amenée à qualifier de phénomène du bouc émissaire. » p.164.
« Tom apprend qu’un garçon, un bouc émissaire est fouetté chaque fois que le Prince de Galles fait du «travail bâclé et sot». » p.165.
« Lorsque le faux prince de Galles, Tom Canty, promet d’abolir le rôle de bouc émissaire, ce dernier pleure de désespoir, craignant que cela ne provoque sa perte. » p.165.
« La question n’est pas personnelle, elle est plutôt structurelle. Tout comme le bouc émissaire est affligé des erreurs du prince, les conséquences problématiques des décisions des comités sont complètement assumées par les chercheur(e)s. » p.166.
« Cette modeste proposition n’abolirait pas l’«institution» des chercheur(e)s comme boucs émissaires mais, au moins, elle ferait porter leurs cris, au moment de la formulation du jugement, à l’attention des personnes qui, de par leurs décisions, produisent des victimes ; l’impact exercé par les décideurs deviendrait alors d’autant plus visible. » p.166.
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