Nos formations aux situations violentes dans l’Entreprise sont systématiquement fondées sur trois approches, articulées les unes aux autres, toutes à la fois pratiques (étude de cas, mise en situation) et critique (analyses, réflexion).
Les approches sont :
– théorique (de quoi parle-t-on)
– réglementaire (fondement et cadre juridiques)
– physique (implication corporelle et émotionnelle)
En fonction des commandes, l’articulation et la place prise par les différentes approches sont adaptées : certaines professions, certains moments professionnels nécessitent de mettre l’accent sur l’une ou l’autre des approches.
Les formations sont construites autour des 4 étapes clés de la prévention des situations violentes et des risques professionnels dans l’entreprise, et des réponses afférentes :
– Prévention de l’apparition de la violence : préparation des espaces, des temps, des attitudes. Audit du document unique.
– Prévention des risques violents : régulation des espaces, des temps, développement des attitudes de prévention contenantes. Préconisation des méthodes curatives par des procédures d’amélioration de la prévention par un plan d’action général pour les salariés.
– Prévention de l’aggravation de la violence : utilisation des gestes déontologiques contenants. Amélioration de la gestion des risques non maîtrisés, notamment les risques graves et imminents.
– Prévention de la réitération de la situation : réflexion, enseignements, transformation voire modifications. Le code du Travail sanctionne en effet les employeurs récidivistes en la matière.
Il s’agit donc de mettre en œuvre le code du Travail dans ses articles de prévention des risques professionnels (art. L4121-1) et d’application des principes généraux de prévention (L4121-2).
Les objectifs de nos formations sont clairs :
– Comprendre la violence des salariés, des chefs d’entreprise, de l’organisation, c’est être capable de la définir et de la penser dans ses dimensions multiples, psychologiques, psycho sociologiques, juridiques, institutionnelles. C’est la mettre en perspective dans le contexte toujours singulier dans lequel elle se développe. L’étude des fiches de poste permet par exemple d’établir une transparence du cadre du travail de chaque collaborateur.
– Prévenir la violence, c’est être capable de préparer les conditions de sa non-émergence par la prévention des risques professionnels puis, dès qu’elle apparaît, d’intervenir pour qu’elle prenne le moins d’ampleur possible et qu’elle fasse le moins de dégâts possibles.
– Faire face à la violence revient à l’accepter et la prendre en considération, autant dans les dimensions émotionnelles qui fragilisent les professionnels dans l’exercice quotidien de leur travail, que dans ce qu’elle génère et révèle, autant dans les dimensions organisationnelles qu’elle impose que dans la capacité à adopter des attitudes et développer des gestes contenants. Les outils de gestion des ressources humaines sont ici déterminants.
Du point de vue du déroulement de la formation :
Les formateurs partent des représentations des stagiaires et de situations vécues. Les interactions, la mise en confiance, la cohésion du groupe sont favorisées par les modalités pédagogiques et la cohérence de la progression.
Les formations sont soit massées (tout est dit et fait en 1 seule session) soit distribuées (le contenu et la progression s’étalent sur plusieurs rencontres) : la durée est discutée à la commande et adaptée à la situation. 3 journées de formation est une bonne base.
Les formations sont encadrées par deux formateurs, polyvalents et experts reconnus d’une des trois approches. Parmi ceux-ci :
Rémi Casanova, expert des violences en institution