Dans la lignée de la pensée de René Girard, ce livre, postfacé par l’académicien, affirme : « à tous les sacrifices imparfaits, d’une efficacité temporelle et limitée, s’oppose le sacrifice parfait qui, met fin à tous les autres. »
La 4ème de couverture :
Raymund Schwager fut le premier à tirer les conséquences théologiques du maître-livre de René Girard, La Violence et le Sacré (1972). La lecture qu’il propose ici de cette anthropologie s’est imposée comme l’une des meilleures introductions à la théorie du bouc émissaire, qui place le mécanisme victimaire à l’origine de toutes les sociétés humaines.
Prenant très au sérieux l’idée d’une dénonciation de la violence par le judéo-christianisme, l’auteur décrit la métamorphose du Dieu de la vengeance en Dieu de la paix. Ce que la Bible révèle en effet de façon croissante, c’est un Dieu toujours plus engagé du côté des victimes et de moins en moins lié à la violence.
C’est parce qu’il se dit « Fils de Dieu » que le Christ fait apparaître l’aveuglement des hommes comme « volonté secrète de tuer » et comme « rancune cachée contre Dieu ». Achevant la tradition prophétique, ce « dernier sacrifice » débusque un ressentiment fondamental et fondateur. Il défait l’unanimité des lyncheurs et met un terme « à tous les sacrifices injustes et imparfaits ».
Une recension, proposée par Radermakers : ici
Il y écrit notamment : « Une première partie est consacrée à l’œuvre de Girard sur la violence, le sens du sacrifice, la nécessité d’un bouc émissaire, la théorie mimétique et le mécanisme victimaire à la racine des sociétés humaines; l’A. discute, objecte et nuance la pensée de Girard. Une 2e partie s’attache à l’AT avec la transformation du Dieu de la vengeance en Dieu de la paix jusqu’au dépassement de la violence par la figure du Serviteur souffrant. La 3e partie concerne le NT en considérant Jésus comme le bouc émissaire du monde, mais volontaire cette fois; l’A. relit ainsi le mystère de la rédemption universelle à la lumière de la théorie girardienne. »
Une recension, proposée par Luc Ruedin : ici
Il y écrit notamment : « Se basant sur les analyses de René Girard, qui place le mécanisme victimaire à l’origine de toutes les sociétés humaines, Raymund Schwager, après un résumé clair et détaillé de la théorie du bouc émissaire, décrit la métamorphose du Dieu biblique. »