Judas, le coupable idéal, Anne SOUPA, Albin Michel, 2018.

L’observatoire du bouc émissaire présente

Judas, le coupable idéal,

ouvrage de Anne SOUPA,

publié par Albin Michel, en 2018.

 

L’observatoire du bouc émissaire présente et commente le livre Judas, le coupable idéal

Ce qu’en dit l’éditeur :

Parmi les figures célèbres de l’Evangile, Judas continue d’incarner le mal, la traitrise et la cupidité. Mais sur quels versets se fonde une telle vision du personnage, et pourquoi cette lecture ? Anne Soupa reprend point par point ce dossier instruit à charge par la tradition chrétienne, et manipulé pour alimenter vingt siècles de haine anti-juive. Si Judas a bien fait entrer Jésus dans le temps du malheur, il a aussi son « côté soleil ». Lui, l’un des Douze apôtres, il a suivi son Maître depuis le début de sa vie publique, il l’a aimé, il a participé à son dernier repas et a eu les pieds lavés par lui. Selon les évangélistes, il l’a « livré » et non « trahi ». Alors pourquoi cette diabolisation ? Ne vise-t-elle pas à faire de lui le bouc émissaire qui libère les disciples de la culpabilité d’avoir abandonné Jésus ? En somme, Judas était le coupable idéal…
Anne Soupa mène une enquête passionnante qui nous fait sentir, dans toute son épaisseur et sa complexité, l’éternelle énigme du mal.

 

 

D’autres textes, évoqués dans ce site, appellent explicitement la figure de Judas, notamment :

Le bouc qui s’en va, de Mary DOUGLAS.

Le bouc émissaire : le double rite, de Hyam Maccoby.

 

Vatican News, propose un entretien à propos de ce livre :

il débute  l’entretien de la façon suivante :

« Parmi les figures célèbres de l’Évangile, Judas continue à incarner dans notre imaginaire collectif le mal, la traitrise et la cupidité. Mais sur quels versets se fonde une telle vision du personnage ?

Anne Soupa dans son dernier livre : Judas, Le coupable idéal ( Ed. Albin Michel) reprend point par point ce dossier. Elle attire notre attention sur des évidences souvent passées sous silence – à commencer par le fait que Judas,  a suivi Jésus, l’a aimé et participé à son dernier repas, et a vu Jésus lui laver les pieds.  Anne Soupa mène une enquête passionnante et dérangeante qui nous fait sentir, dans toute son épaisseur et sa complexité, l’éternelle énigme du mal.

Sœur Catherine Aubin commence par l’interroger en lui demandant si ce coupable idéal n’était-il pas en fait un bouc émissaire portant seul le poids de l’abandon du Christ ? »

L’hebdomadaire protestant d’actualité Réforme, évoque le livre ici…