L’antisémitisme, le Juif comme bouc émissaire, un livre de Yves CHEVALIER, publié aux éditions du Cerf, en 1988.

Le Juif, figure archétypique du bouc émissaire.

Présentation de l’éditeur : « Peut-on proposer une théorie globale pour expliquer l’antisémitisme ? Yves Chevalier, sociologue, met au jour la « fonction » sociale de ce phénomène : l’antisémitisme se maintient tout en s’adaptant, car les groupes sociaux qui l’utilisent y trouvent une réponse à certains de leurs problèmes. Empruntant sa méthode à l’approche systématique, Yves Chevalier repère un mécanisme central connu dans la littérature anthropologique mais jusqu’ici assez peu exploré : la stratégie du bouc émissaire. Celle-ci offre une procédure de régulation des crises sociales, agissant non pas sur les causes réelles mais sur des causes symboliques. En examinant diverses situations historiques d’antisémitisme, la ville d’Alexandrie aux derniers siècles avant notre ère, l’Europe chrétienne au tournant du Moyen Âge (IXe-XIIe siècles), la France, l’Allemagne et la Russie à l’époque moderne et contemporaine, l’auteur montre que cette notion de « stratégie du bouc émissaire » permet une lecture des événements qui leur donne sens. Chaque fois, il repère la crise que le groupe dominant tente de maîtriser, la procédure qui consiste à faire des juifs la cause de cette crise, et à se décharger sur eux des problèmes.  »

Résumé par « chapitre.com«  : « Peut-on proposer une théorie globale pour expliquer l’antisémitisme ? Yves Chevalier, sociologue, met au jour la  » fonction  » sociale de ce phénomène : l’antisémitisme se maintient tout en s’adaptant, car les groupes sociaux qui l’utilisent y trouvent une réponse à certains de leurs problèmes.
Empruntant sa méthode à l’approche systématique, Yves Chevalier repère un mécanisme central connu dans la littérature anthropologique mais jusqu’ici assez peu exploré : la stratégie du bouc émissaire. Celle-ci offre une procédure de régulation des crises sociales, agissant non pas sur les causes réelles mais sur des causes symboliques.
En examinant diverses situations historiques d’antisémitisme, la ville d’Alexandrie aux derniers siècles avant notre ère, l’Europe chrétienne au tournant du Moyen Âge (IXe-XIIe siècles), la France, l’Allemagne et la Russie à l’époque moderne et contemporaine, l’auteur montre que cette notion de  » stratégie du bouc émissaire  » permet une lecture des événements qui leur donne sens. Chaque fois, il repère la crise que le groupe dominant tente de maîtriser, la procédure qui consiste à faire des juifs la cause de cette crise, et à se décharger sur eux des problèmes. »

Le compte-rendu de la revue « L’Homme » sur Persée.fr : ici

Le compte-rendu de la revue « Les Archives de sciences sociales des religions » sur Persée.fr :  ici