Contre le sacrifice, Gérard LOPEZ,

Contre le sacrifice,

un article de Gérard LOPEZ,

dans la revue Pardès, dans le numéro 39, p. 137-142,

en 2005.

PARDes bible bouc2

Dans ce numéro de la revue Pardès, il est question à plusieurs reprises du bouc émissaire, directement ou de plus loin.

 

Le plan de l’article

  1. Contre le sacrifice : dimension anthropologique
  2. Contre le sacrifice : dimension clinique
  3. Pour conclure

 

L’auteur précise sa position : Il y a de nombreuses façons de s’intéresser au sacrifice : pour ma part c’est la pratique clinique de la maltraitance et de l’inceste, mais aussi la longue fréquentation des victimes de violences conjugales, de crimes sexuels, d’actes de terrorisme ou de harcèlement psychologique au travail qui m’ont enseigné que le massacre était toujours  organisé ou justifié par des idéologies sacrificielles de domination. »

Il développe l’idée que Jésus est l’archétype du bouc émissaire  : « Ieschoua avait 1 000 raisons de déplaire aux puissants. S’il ne se rétractait pas, il serait châtié : l’histoire est banale. Et on connaît aussi la théorie du bouc émissaire : Jésus est un parfait contretype qui a toutes les caractéristiques décrites par René Girard. » (p.139)

Il évoque une question qui touche les stratégies de création d’un bouc émissaire :  Tous les systèmes sacrificiels utilisent des techniques de manipulations éprouvées, destinées à imposer leur loi. Ces techniques sont bien connues, je les ai décrites dans mon livre Le vampirisme au quotidien, en prenant l’exemple du comte Dracula ; j’aurais pu le faire ici avec Le système totalitaire de Hannah Arendt. (p.140)

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